Mohammedia, El Jadida, puis Settat. Le trio présente des avantages économiques considérables et des ressources humaines de bon niveau qui lui permettent de compenser ses faibles atouts en termes de qualité de vie.
Malgré une position défavorable en termes de qualité de vie et tirant parti au maximum de sa proximité avec Casablanca et Rabat qui lui offrent un avantage compétitif substantiel au niveau de la compétitivité économique, Mohammedia décroche la palme dans le classement général des 13 villes dont la population est comprise entre 100 000 et 300 000 habitants. Située à mi-chemin entre Casablanca et Rabat, la ville offre un cadre d’investissement intéressant et se place de surcroît comme un point de convergence idéal grâce à sa zone industrielle aux normes modernes. Son foncier est cher mais ne souffre cependant pas de rareté. Elle affiche de bonnes performances en termes d’environnement social et du taux de diplômés de l’enseignement supérieur. En définitive, même si elle se classe 10e sur 13 en termes de qualité de vie, les critères économiques lui permettent de contrebalancer cette mauvaise tendance et de s’imposer comme meilleure ville moyenne du Maroc.
El Jadida talonne Mohammédia. La ville balnéaire combine un environnement économique incitatif et des atouts indéniables sur le plan de la qualité de vie. Certes, sur ce volet elle ne se place que 8e, même si elle occupe la tête du classement en termes d’offre de santé et d’offre culturelle. Elle se rattrape par sa compétitivité économique puisque la ville dispose du PIB le plus important de sa catégorie. Elle est également dotée de bonnes infrastructures avec une bonne accessibilité routière et ferroviaire, des ressources humaines bien formées ainsi qu’un taux de diplômés important, ce qui lui permet de tenir la comparaison avec les cadors de ce classement.
Arrive ensuite la ville de Settat qui dispose des mêmes atouts économiques qu’El Jadida. Elle génère le 3e PIB de sa catégorie et attire plusieurs grandes entreprises grâce à sa proximité avec l’aéroport Mohammed V, son axe autoroutier et son foncier peu cher.
En queue de classement, on retrouve Larache et Guelmim qui présentent l’attractivité économique la plus faible de leur catégorie. Larache, malgré son potentiel agricole et sa proximité avec Tanger, a un poids économique faible du fait notamment du pouvoir d’achat très limité de sa population. La ville de Guelmim est, quant à elle, trop en retard sur le plan du développement et possède des infrastructures de piètre qualité qui freinent son développement. Cela sans compter le fait que son taux d’analphabétisme est élevé (33,5%) et ses ressources humaines sont peu qualifiées.
De façon globale, les villes moyennes présentent des profils équilibrés entre qualité de vie et compétitivité. En outre, l’attractivité de leur foncier pour les entreprises laisse présager d’un dynamisme économique dans le futur.
En queue de classement, on retrouve Larache et Guelmim qui présentent l’attractivité économique la plus faible de leur catégorie. Larache, malgré son potentiel agricole et sa proximité avec Tanger, a un poids économique faible du fait notamment du pouvoir d’achat très limité de sa population. La ville de Guelmim est, quant à elle, trop en retard sur le plan du développement et possède des infrastructures de piètre qualité qui freinent son développement. Cela sans compter le fait que son taux d’analphabétisme est élevé (33,5%) et ses ressources humaines sont peu qualifiées.
De façon globale, les villes moyennes présentent des profils équilibrés entre qualité de vie et compétitivité. En outre, l’attractivité de leur foncier pour les entreprises laisse présager d’un dynamisme économique dans le futur.
source : http://www.lavieeco.com
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