Le maire de Mohammedia, Mohamed M’Fadel, est plus que jamais sur la sellette. Entre passations douteuses de marchés publics et gestion calamiteuse de la commune urbaine, l’affaire Tecmed vient couronner le tout.
Les habitants ne comptent pas se plier à ses gabegies.
Mohammedia, en face de la préfecture, une manifestation organisée par une trentaine d’associations et 8 partis politiques prendra place aujourd’hui à 10h. Des centaines d’habitants viendront, selon les initiateurs de cette forme de protestation, crier leur ras-le-bol. Un mécontentement lié principalement aux dysfonctionnements dans la gestion de la commune urbaine par rapport à la collecte des déchets ménagers. «La situation se dégrade de plus en plus depuis deux ans et le président de la commune est le premier responsable de cette situation », nous lance Mehdi Mezouari, Usfpéiste et ex-responsable chargé des affaires économiques et des finances au sein de la commune urbaine.
Transactions douteuses
Mezouari s’est attelé à l’une des affaires les plus scandaleuses que la ville ait pu connaître ses dernières années, celle de Tecmed. «M’Fadel est le premier à être pointé du doigt dans cette affaire. Il y a eu une grande défaillance en termes de suivi et de contrôle du cahier des charges. On pouvait régler ce problème avec Tecmed à travers un compromis fonctionnel et on avait de quoi les payer en attendant de trouver des solutions. A contre-courant, le président de la commune a préféré mener un bras de fer subjectif avec Tecmed».
«La situation se dégrade de plus en plus depuis deux ans et le président de la commune est le premier responsable de cette situation».
Mehdi Mezouari, Usfpéiste et ex-responsable chargé des affaires économiques et des finances au sein de la commune urbaine.
Une position controversée ayant provoqué, à l’époque, la démission de neuf élus du conseil de la ville. Du côté de Tecmed, on nous apprend qu’une action en justice a été menée pour la restitution de la dette qui remonte à 60 millions de dirhams. Quant aux dessous de l’appel d’offres qui a fait couler beaucoup d’encre, Tecmed nous apprend qu’il attend encore une réponse du ministère de l’Intérieur. A défaut, une deuxième plainte sera déposée contre la commune. Et sur ce point – l’appel d’offres n° 15/2011 CUM –, les révélations de Mezouari mettent en doute l’intégrité même de M’Fadel.
«Les dessous de l’appel d’offres récent relatif à la gestion délégué sont édifiantes. Sita El Beida l’a remporté, mais la majorité n’est pas au courant que ce gestionnaire déléguée avait une proposition financière plus chère de plus de 30 millions de dirhams», nous confie-t-il.
Gabegie
La société moins disante était une entreprise marocaine qui a fait ses preuves dans plusieurs villes du royaume et qui présentait une offre technique beaucoup plus avantageuse que Sita El Beida pour la gestion des déchets ménagers. Et pour faire passer le marché à Sita El Beida, «ils ont trouvé une excuse ridicule : le capital social de Sita El Beida est plus élevé que celui de l’entreprise marocaine».
Constat: M’Fadel a préféré concéder ce marché à une entreprise qui offrira moins de services et en payant plus, notamment pour «des liens amicaux avec le PDG de ladite entreprise», nous apprend la même source.
Aberrant ! C’est clair, le citoyen est la première victime de cette gabegie et, bien sûr, l’intérêt général de la ville. A quand un assainissement des incompétents qui gèrent nos intérêts ?
Les habitants ne comptent pas se plier à ses gabegies.
Mohammedia, en face de la préfecture, une manifestation organisée par une trentaine d’associations et 8 partis politiques prendra place aujourd’hui à 10h. Des centaines d’habitants viendront, selon les initiateurs de cette forme de protestation, crier leur ras-le-bol. Un mécontentement lié principalement aux dysfonctionnements dans la gestion de la commune urbaine par rapport à la collecte des déchets ménagers. «La situation se dégrade de plus en plus depuis deux ans et le président de la commune est le premier responsable de cette situation », nous lance Mehdi Mezouari, Usfpéiste et ex-responsable chargé des affaires économiques et des finances au sein de la commune urbaine.
Transactions douteuses
Mezouari s’est attelé à l’une des affaires les plus scandaleuses que la ville ait pu connaître ses dernières années, celle de Tecmed. «M’Fadel est le premier à être pointé du doigt dans cette affaire. Il y a eu une grande défaillance en termes de suivi et de contrôle du cahier des charges. On pouvait régler ce problème avec Tecmed à travers un compromis fonctionnel et on avait de quoi les payer en attendant de trouver des solutions. A contre-courant, le président de la commune a préféré mener un bras de fer subjectif avec Tecmed».
«La situation se dégrade de plus en plus depuis deux ans et le président de la commune est le premier responsable de cette situation».
Mehdi Mezouari, Usfpéiste et ex-responsable chargé des affaires économiques et des finances au sein de la commune urbaine.
Une position controversée ayant provoqué, à l’époque, la démission de neuf élus du conseil de la ville. Du côté de Tecmed, on nous apprend qu’une action en justice a été menée pour la restitution de la dette qui remonte à 60 millions de dirhams. Quant aux dessous de l’appel d’offres qui a fait couler beaucoup d’encre, Tecmed nous apprend qu’il attend encore une réponse du ministère de l’Intérieur. A défaut, une deuxième plainte sera déposée contre la commune. Et sur ce point – l’appel d’offres n° 15/2011 CUM –, les révélations de Mezouari mettent en doute l’intégrité même de M’Fadel.
«Les dessous de l’appel d’offres récent relatif à la gestion délégué sont édifiantes. Sita El Beida l’a remporté, mais la majorité n’est pas au courant que ce gestionnaire déléguée avait une proposition financière plus chère de plus de 30 millions de dirhams», nous confie-t-il.
Gabegie
La société moins disante était une entreprise marocaine qui a fait ses preuves dans plusieurs villes du royaume et qui présentait une offre technique beaucoup plus avantageuse que Sita El Beida pour la gestion des déchets ménagers. Et pour faire passer le marché à Sita El Beida, «ils ont trouvé une excuse ridicule : le capital social de Sita El Beida est plus élevé que celui de l’entreprise marocaine».
Constat: M’Fadel a préféré concéder ce marché à une entreprise qui offrira moins de services et en payant plus, notamment pour «des liens amicaux avec le PDG de ladite entreprise», nous apprend la même source.
Aberrant ! C’est clair, le citoyen est la première victime de cette gabegie et, bien sûr, l’intérêt général de la ville. A quand un assainissement des incompétents qui gèrent nos intérêts ?
Mohamed Amine HAFIDI
Le Soir Echos Maroc
Le Soir Echos Maroc
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire