Sur la côte atlantique du Royaume, à 25 Km de Casablanca et à 65 Km de Rabat, se dresse dans la terre des Zénatas, une cité particulièrement favorisée par sa situation géographique et connue depuis les temps les plus anciens sous le nom de «FEDALA». Le 25 juin 1960, Feu Mohammed V la baptisa MOHAMMEDIA à l’occasion de la pose de la première pierre de la raffinerie de pétrole SAMIR.
Tous les auteurs qui se sont penchés sur l’histoire de de «FEDALA» ont essentiellement mis l’accent sur son site portuaire qui fut à l’origine de l’implantation de la ville et de la pénétration étrangère.
D’après le géographe italien Graberg de Hemso et aussi d’après Godard, «Fédala» qui viendrait de «Fadl Allah» signifie «présent de Dieu» est mentionnée par le géographe arabe El Idrissi dans sa description du littoral. Bien avant lui, le géographe andalou Obeid Allah El Bakri (Dynastie des
Almoravides) faisait état de Fédala comme étant le littoral du pays des Tamesna.
Aux 14ème et 15ème siècles, les marchands chrétiens de la Méditerranée visitaient le port de Fédala où ils faisaient le négoce des céréales et des fruits secs. Certains historiens attribuent aux portugais la paternité des vieilles maisons à l’intérieur de la Kasbah Mais c’est en 1773 que le Sultan Sidi Mohamed Ben Abdellah eut l’idée de faire de Fédala un entrepôt des céréales de la province des Tamesna. Il y fit construire une mosquée et de vastes magasins pour les marchands.
Pendant la période précoloniale, la concurrence entre les puissances occidentales pour s’assurer l’exploitation économique de l’Afrique fut à l’origine de la concentration des intérêts des ressortissants européens dans les ports du Maroc.
Tous les auteurs qui se sont penchés sur l’histoire de de «FEDALA» ont essentiellement mis l’accent sur son site portuaire qui fut à l’origine de l’implantation de la ville et de la pénétration étrangère.
D’après le géographe italien Graberg de Hemso et aussi d’après Godard, «Fédala» qui viendrait de «Fadl Allah» signifie «présent de Dieu» est mentionnée par le géographe arabe El Idrissi dans sa description du littoral. Bien avant lui, le géographe andalou Obeid Allah El Bakri (Dynastie des
Almoravides) faisait état de Fédala comme étant le littoral du pays des Tamesna.
Aux 14ème et 15ème siècles, les marchands chrétiens de la Méditerranée visitaient le port de Fédala où ils faisaient le négoce des céréales et des fruits secs. Certains historiens attribuent aux portugais la paternité des vieilles maisons à l’intérieur de la Kasbah Mais c’est en 1773 que le Sultan Sidi Mohamed Ben Abdellah eut l’idée de faire de Fédala un entrepôt des céréales de la province des Tamesna. Il y fit construire une mosquée et de vastes magasins pour les marchands.
Pendant la période précoloniale, la concurrence entre les puissances occidentales pour s’assurer l’exploitation économique de l’Afrique fut à l’origine de la concentration des intérêts des ressortissants européens dans les ports du Maroc.
Dans la région de Fédala, ce sont des Allemands du nom de Mannesmann qui, dés 1902, firent l’acquisition d’une grande superficie de terres qu’ils mirent en exploitation par le système des associés agricoles.
Le Traité du 4 novembre 1911 entre la France et l’Allemagne sur le partage de l’Afrique obligea les Mannesmann à abandonner les terres en leur possession au profit des industriels français Georges et Jacques Hersent qui comprirent l’intérêt de l’existence d’une rade naturelle, favorable à la création d’un grand port aux moindres frais.
En 1912, le groupe Hersent créa la compagnie du port à laquelle succéda en 1914 une compagnie concessionnaire.
La croissance rapide de la ville s’amorça autour du port, ce qui permit le développement de diverses industries, telles que les conserveries des produits de la pèche, de l’agro-industrie, des végétaux, de l’industrie tics métaux, la tannerie, le textile, etc.
Mais l’essor véritable du port vient du choix qu’en ont fait dés 1933 plusieurs grandes sociétés pétrolières pour l’importation de leurs produits au Maroc. Les besoins croissants du pays en hydrocarbures et la création en 1960 de la raffinerie SAMIR confirmèrent sa fonction de premier port pétrolier du Maroc.
L’activité industrielle implantée aux environs du port devait donner naissance au développement de la ville à une cadence accélérée. A l’exception de la Kasbah qui reste le centre traditionnel de la ville, de nouveaux quartiers furent construits, notamment la ville basse résidentielle et la cité ouvrière d’El Alia (la ville haute).
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire