lundi 14 novembre 2011

El Othmani, M’Fadel, Atouani et Jmahri en course à Mohammedia

Des personnalités politiques pesantes se présentent dans la circonscription de Moham-media qui comprend trois sièges.

A Mohammedia, la campagne électorale pour le scrutin du 25 novembre sera rude. Des personnalités politiques expérimentées et pesantes se présentent dans cette circonscription qui comprend trois sièges. Parmi les plus en vue, on cite Saâd-Eddine El Othmani, l’ancien secrétaire général du Parti justice et développement, Mohamed M’Fadel, l’actuel président du conseil de la ville de Mohammedia, qui y représente le Parti authenticité et modernité, ainsi que Abdelhamid Jmahri, membre du bureau politique de l’Union socialiste des forces populaires et directeur de publication du quotidien Alittihad Alichtiraki. Est également en lice Mohamed Atouani, ancien président du conseil de la ville de 2003-2009, du Rassemblement national des indépendants, et Ouahid Jamaï du parti de l’Istiqlal. Ainsi, chaque candidat a sa stratégie pour ces élections. «La ville de Mohammedia compte quelque 100.000 inscrits sur les listes électorales. Parmi ceux-là, on peut compter 20.000 électeurs qui se laissent séduire par l’argent. Moi dans ma campagne, je m’adresserai essentiellement aux 70.000 citoyens qui ont l’habitude de bouder les élections, pour faire basculer la masse», a indiqué à ALM Hamid Jmahri. Selon lui, sa devise principale lors de la campagne sera la lutte contre la corruption, l’amélioration de la gestion du bien public et le renouvellement des institutions. «Dans un contexte géostratégique inquiétant marqué par les révolutions arabes, ces élections sont l’occasion de trouver des solutions pacifiques et politiques afin d’améliorer la situation de la population et lui redonner espoir», a souligné M. Jmahri. Pour sa part, Saâd-Eddine El Othmani a estimé qu’il va faire une campagne positive, basée non pas sur la critique de ses adversaires mais sur un programme détaillé et communiquera aux habitants ce qu’il pourra apporter à leur ville. «Actuellement, je suis en pleine préparation d’un programme pour les meetings et pour établir un maximum de contacts avec les habitants de la ville. Je me focaliserai sur les réels problèmes de la population de Mohammedia, notamment l’environnement», explique M. El Othmani. Mohamed M’Fadel, le candidat PAM, a quant à lui indiqué que sa campagne se basera sur son bilan «positif» à la tête du conseil de la ville. Un mandat qu’il estime marqué par le développement de l’activité économique suite aux efforts fournis pour l’aménagement d’un nouveau quartier industriel de la ville, ainsi que la signature de plusieurs partenariats avec des villes étrangères et la réalisation de la majorité des projets décidés par le conseil de la ville. Dans ce cadre, M. M’Fadel a mis en avant l’augmentation progressive du budget de la ville de 122.987.178 DH en 2009 à 176.324.700 en 2011, expliquant cette augmentation du budget de la commune par la bonne gestion du bien public et la gouvernance en ce qui concerne les finances et les dépenses publiques.

source : http://www.portail-femme.com/actualites/au-feminin/6313-660387666

lundi 31 octobre 2011

Mohammedia : 8 Milliards de DH injectés dans la zone industrielle


  • PLUS DE 1.200 NOUVEAUX EMPLOIS PRÉVUS
  • LA COMMUNE LANCE LA CESSION DE 6 HA DE TERRAINS RÉPARTIS EN 34 LOTS
  • LES INDUSTRIELS AURONT 24 MOIS POUR RÉALISER LEURS PROJETS
Avis aux investisseurs porteurs de projets industriels. Il ne reste plus que 11 jours pour retirer les dossiers de demande d’attribution de lots de terrains dans la zone industrielle sud-ouest de Mohammedia. Cette opération, lancée depuis jeudi 20 octobre par la commune urbaine, concerne une superficie totale de près de 6 hectares répartis en 34 lots de 320 à 4.300 m2 chacun. 
Une journée de sensibilisation organisée par la commune et la délégation préfectorale du Commerce et d’Industrie en collaboration avec la société Samir a réuni les porteurs de projets et les acteurs intéressés par la promotion de l’investissement. «A travers ce projet lancé puis bloqué depuis deux ans déjà, nous visons à promouvoir l’investissement et l’emploi et améliorer les recettes fiscales de la ville», indique Mohamed M’fadel, président de la commune urbaine de Mohammedia. Et d’ajouter que «l’installation de nouvelles entreprises dans cette zone devrait générer des investissements de 8 milliards de DH et créer plus de 1.200 emplois dont 25% destinés à la population de Mohammedia».
Les prix de cession de ces terrains varient entre 1.200 et 2.400 DH le mètre carré selon la superficie choisie. La déléguée du ministère du Commerce et d’Industrie à Mohammedia, Amina Ayouch, ne nie pas le fait que ces prix soient relativement élevés. «Les premiers lots de la zone industrielle ont été cédés à des prix variant entre 350 et 900 DH/m2, parce qu’ils étaient subventionnés par le Fonds Hassan II de développement économique et social», explique-t-elle. En tout cas, un cahier des charges, précisant les modalités d’attribution, les engagements et les conséquences de défaut de valorisation, a été élaboré pour garantir le bon déroulement de l’opération. «La priorité dans l’affectation de ces lots est accordée aux nouvelles créations et aux projets générateurs d’emplois», précise la responsable. «Trois mois après l’obtention du permis de construire, l’investisseur s’engage à réaliser son projet dans un délai ne dépassant pas 24 mois», est-il noté dans le cahier des charges. «Si l’acquéreur tarde à entamer les travaux, il sera soumis à une amende de 3% du prix de cession du terrain qui sera ainsi versée au profit du budget de la commune urbaine». 
Les 34 lots concernés par la cession font partie de la première tranche de la zone industrielle de Mohammedia (117 ha). Cette tranche de 58 ha est composée de 282 lots (350 à 4.000 m2) dont 40 appartenant à la commune urbaine. Ces derniers sont toujours en cours d’attribution. Les premiers lots sont aujourd’hui opérationnels et comptent 198 unités installées, portant le taux de valorisation de la zone à près de 95%. La deuxième tranche de la ZI s’étale sur 16 ha et a été cédée à Al Omrane. Elle est destinée à accueillir un cluster électronique. Quant à la troisième et dernière tranche (17 ha), elle est en cours d’études et a été tout récemment acquise par le ministère du Commerce et de l’Industrie.

La zone industrielle sud-ouest de Mohammedia sera étendue de quelque 6 hectares. L’installation de nouvelles entreprises devrait générer des investissements de 8 milliards de DH et créer plus de 1.200 emplois (Ph. CU de Mohammedia)
30% des unités spécialisées dans la chimie et parachimie

Erigée sur une superficie de 117 ha, la zone industrielle de Mohammedia compte actuellement 242 lots en activité. Ils sont occupés par 198 unités industrielles relevant de différents secteurs économiques. Selon les dernières statistiques fournies par la commune, 30% des entreprises installées sont spécialisées dans l’industrie chimie et parachimie, 29% opèrent dans l’industrie métallique et métallurgique et 16% dans l’industrie du textile et cuir.

source:http://www.leconomiste.com/article/888254-mohammediabr8-milliards-de-dh-injectes-dans-la-zi 

Mohammedia : Tecmed jette l'éponge

C'est désormais officiel. Le divorce est consommé entre la commune urbaine de Mohammedia et la société Tecmed qui vient de résilier son contrat en tant que délégataire chargée de la collecte et du traitement des déchets ménagers. Cette demande de résiliation ne remonte pas à hier puisque la société Tecmed, confrontée à des problèmes d'inaccessibilité de la décharge à Mohammedia, avait déjà envisagée cette sortie de crise le 23 mai dernier, note un communiqué de la société, ajoutant que la société avait peu après signé un avenant avec la commune urbaine pour déverser les déchets ménagers dans la décharge de la commune urbaine de Bouznika et ce, pour éviter la résiliation du contrat.

La société explique ce blocage par "l'inertie de l'autorité délégante". Une accusation que le Président de la Commune Urbaine de Mohammedia, Mohamed Mfadel, juge "infondée" et "inacceptable", rappelant que la commune envisageait bien avant de résilier le contrat avec Tecmed pour différentes raisons, entre autres, les retards et manquements enregistrés dans la collecte des détritus.

vendredi 21 octobre 2011

Tecmed tourne la page Mohammedia

Le bras de fer se poursuit entre un délégataire déçu et un opérateur déchu. Tecmed, en l’occurrence, vient d’annoncer la résiliation prématurée du contrat – finissant – de gestion déléguée de la collecte des déchets publics, le liant aux autorités locales de la ville de Mohammédia. Cette résiliation est intervenue à la date d’hier, selon une communication officielle de l’enseigne. «Depuis le vendredi 30 septembre 2011, la décharge de Bouznika est inaccessible. Le traitement quotidien des déchets du point de transfert situé à Mesbahia est complètement bloqué, sans qu’aucune solution ne soit encore proposée», argumente la direction de Tecmed. La filiale de la société espagnole Urbaser ne fait toutefois pas assez dans le détail, et manque de préciser la nature de ces «blocages». Joint au téléphone, le management nous explique qu’il s’agit en fait d’une «saturation de la décharge, ce qui oblige la société à arrêter ses activités au soir du 17 octobre, n’ayant reçu aucune suite de la part de l’autorité délégante pour surmonter ce problème». 

Quoi qu’il en soit, il faut savoir qu’il s’agit là de la seconde résiliation de contrat brandie en l’espace de six mois par Tecmed Maroc, et pour les mêmes causes. En effet, suite aux problèmes d’inaccessibilité de la décharge de la ville de Mohammedia – relatifs là aussi à une saturation - la société de collecte des déchets avait en effet émis une première résiliation en date du 23 mai 2011. «Pour éviter cela, Tecmed avait finalement pu signer un avenant avec la commune urbaine de Mohammédia pour déverser les déchets ménagers dans la décharge de la commune urbaine de Bouznika», explique-t-on auprès du management de l’enseigne, en rejetant la faute, évidemment, sur «l’inertie de l’autorité délégante».  Cela rejoint «des arriérés de plus de 60 millions de dirhams qui handicapent le fonctionnement optimal du service», dus par la Commune urbaine à Tecmed Maroc. Pour rappel, Tecmed ne devrait plus être délégataire du service de collecte des déchets pour la ville de Mohammédia à partir du 31 octobre prochain, date de fin du contrat de délégation en vigueur. Le relais devrait être pris par Sita El Beida, qui a été adjudicataire du nouvel appel d’offres lancé par les autorités locales de la ville, portant sur un contrat prévoyant un investissement global de 30 millions de DH sur les sept prochaines années.

samedi 15 octobre 2011

Mohammedia : c'est le «souk» au marché de Benyakhlef

Tous les dimanches, c'est la ruée vers le souk hebdomadaire de Benyakhlef, situé au niveau de la commune rurale du même nom, annexée en mars 2003 à Mohammedia. Ce marché traditionnel à caractère rural a beaucoup de succès pour ses multiples offres, mais il a aussi des inconvénients. Situé en plein centre de Benyakhlef, autour d'une importante agglomération, le souk qui ne cesse de s'agrandir engendre de nombreux problèmes liés à l'hygiène, à l'insécurité, à la circulation et à la protection de l'environnement.

Ce souk désorganisé, sans équipement adéquat, véhicule une image qui va à l'encontre de l'essor socioéconomique d'une région en pleine mutation.
Ce point noir exaspère les habitants qui revendiquent sa délocalisation à cause de la dégradation qu'il cause à l'environnement. Un petit tour au souk demande beaucoup de patience, car il est difficile de se frayer un chemin, du fait de la pagaille occasionnée par les charretiers, les conducteurs de voitures utilitaires, les bus, les taxis, les vélomoteurs, les cyclomoteurs, les camions, etc.

À longueur de journée, le décor ne varie pas, avec ses nuisances diverses suscitant la colère et le désarroi des riverains et des passants. Le centre de Benyakhlef est occupé dans sa majeure partie par le souk, la qualité des produits alimentaires exposés est plus que douteuse, certains présentant même des risques pour la santé des consommateurs et restent exposés à longueur de journée au soleil et dans la poussière. L'abattage se fait dans des conditions favorisant les risques sanitaires et d'hygiène. Les autres problèmes sont nombreux : la circulation et le débordement des vendeurs à l'extérieur du souk au niveau des accès des rues et de certaines habitations.
En fin de journée et le lundi matin, le spectacle est désolant avec des déchets partout jonchant le sol, aux alentours du souk et à proximité des habitations. Sur le plan environnemental, c'est une calamité. L'unique solution réside nécessairement dans le transfert du souk vers un emplacement plus adapté. Mais le problème qui retarde le projet de transfert est encore et toujours le foncier.

La commune rurale de Benyakhlef n'a pas de réserves foncières relevant de son patrimoine pour réaliser la délocalisation du souk. Le choix s'est alors porté sur un terrain de 13 hectares au lot Hay Mohammedia, à Aïn Tekki. Ces 13 hectares font partie d'une assiette foncière de 120 hectares mobilisés dans le cadre du programme «Villes sans bidonvilles» au profit du holding Al Omrane. Le terrain mobilisé est confronté à des contraintes d'urbanisme qui ne prévoient pas actuellement son ouverture à l'urbanisation. À noter que le foncier mobilisé se situe à Aïn Tekki, une zone rurale qui peut recevoir un équipement rural comme la création d'un souk comme nous l'a affirmé un responsable à la préfecture. À l'heure actuelle, aucune procédure d'acquisition du terrain proposé pour la réalisation du projet du nouveau souk n'a été entamée.

La commune de Benyakhlef

Le souk hebdomadaire de Benyakhlef, créé en 1984, génère plus de 2 millions de DH, soit environ 50% des recettes de la commune. En dépit de son impact socioéconomique, le souk est une véritable menace pour l'environnement et pose de nombreux problèmes de santé publique qui nécessitent son transfert vers un lieu plus adapté. Avec ses 14 935 habitants, la commune rurale de Benyakhlef, annexée en mars 2003 à la ville de Mohammédia, recèle de nombreux atouts notamment sa situation géographique particulièrement attractive.
Sa proximité des grandes villes et sa position de carrefour ont accéléré l'urbanisation de cette petite localité. Pour autant, les atouts de cette commune en pleine mutation ne doivent pas conduire à négliger les problèmes qui se révèlent d'ores et déjà et qui fragilisent son avenir. En dépit de cette proximité avec Mohammédia, la commune est confrontée à de grands problèmes qui entravent son développement et son épanouissement.

Le prix du foncier notamment ne cesse d'y augmenter en dépit de son statut de commune rurale. Cette hausse est une conséquence de divers facteur notamment l'accroissement des prix de l'immobilier dans les villes avoisinantes et l'insertion du centre dans un contexte régional à fort potentiel économique et sa proximité de voies de communication importantes vu sa situation sur l'axe Rabat-Casablanca. La pression sur le centre s'est traduite par une hausse des prix des terrains, ce qui a conduit à l'empiètement sur les terrains à vocation agricoles.

Repères

Les solutions :
  • Régler les problèmes qui fragilisent l'avenir de Benyakhlef.
  • Multiplier les efforts pour le transfert du souk.
  • Mobiliser le foncier pour la réalisation de projets utiles qui garantiraient l'essor socioéconomique de Benyakhlef.
  • Nouer des partenariats pour rendre la commune plus attractive.

source : http://www.lematin.ma/journal/Mohammedia_C-est-le--souk--au-marche--de-Benyakhlef/157630.html

 
Crée par Mostafa AKKOUCHI