lundi 31 octobre 2011

Mohammedia : 8 Milliards de DH injectés dans la zone industrielle


  • PLUS DE 1.200 NOUVEAUX EMPLOIS PRÉVUS
  • LA COMMUNE LANCE LA CESSION DE 6 HA DE TERRAINS RÉPARTIS EN 34 LOTS
  • LES INDUSTRIELS AURONT 24 MOIS POUR RÉALISER LEURS PROJETS
Avis aux investisseurs porteurs de projets industriels. Il ne reste plus que 11 jours pour retirer les dossiers de demande d’attribution de lots de terrains dans la zone industrielle sud-ouest de Mohammedia. Cette opération, lancée depuis jeudi 20 octobre par la commune urbaine, concerne une superficie totale de près de 6 hectares répartis en 34 lots de 320 à 4.300 m2 chacun. 
Une journée de sensibilisation organisée par la commune et la délégation préfectorale du Commerce et d’Industrie en collaboration avec la société Samir a réuni les porteurs de projets et les acteurs intéressés par la promotion de l’investissement. «A travers ce projet lancé puis bloqué depuis deux ans déjà, nous visons à promouvoir l’investissement et l’emploi et améliorer les recettes fiscales de la ville», indique Mohamed M’fadel, président de la commune urbaine de Mohammedia. Et d’ajouter que «l’installation de nouvelles entreprises dans cette zone devrait générer des investissements de 8 milliards de DH et créer plus de 1.200 emplois dont 25% destinés à la population de Mohammedia».
Les prix de cession de ces terrains varient entre 1.200 et 2.400 DH le mètre carré selon la superficie choisie. La déléguée du ministère du Commerce et d’Industrie à Mohammedia, Amina Ayouch, ne nie pas le fait que ces prix soient relativement élevés. «Les premiers lots de la zone industrielle ont été cédés à des prix variant entre 350 et 900 DH/m2, parce qu’ils étaient subventionnés par le Fonds Hassan II de développement économique et social», explique-t-elle. En tout cas, un cahier des charges, précisant les modalités d’attribution, les engagements et les conséquences de défaut de valorisation, a été élaboré pour garantir le bon déroulement de l’opération. «La priorité dans l’affectation de ces lots est accordée aux nouvelles créations et aux projets générateurs d’emplois», précise la responsable. «Trois mois après l’obtention du permis de construire, l’investisseur s’engage à réaliser son projet dans un délai ne dépassant pas 24 mois», est-il noté dans le cahier des charges. «Si l’acquéreur tarde à entamer les travaux, il sera soumis à une amende de 3% du prix de cession du terrain qui sera ainsi versée au profit du budget de la commune urbaine». 
Les 34 lots concernés par la cession font partie de la première tranche de la zone industrielle de Mohammedia (117 ha). Cette tranche de 58 ha est composée de 282 lots (350 à 4.000 m2) dont 40 appartenant à la commune urbaine. Ces derniers sont toujours en cours d’attribution. Les premiers lots sont aujourd’hui opérationnels et comptent 198 unités installées, portant le taux de valorisation de la zone à près de 95%. La deuxième tranche de la ZI s’étale sur 16 ha et a été cédée à Al Omrane. Elle est destinée à accueillir un cluster électronique. Quant à la troisième et dernière tranche (17 ha), elle est en cours d’études et a été tout récemment acquise par le ministère du Commerce et de l’Industrie.

La zone industrielle sud-ouest de Mohammedia sera étendue de quelque 6 hectares. L’installation de nouvelles entreprises devrait générer des investissements de 8 milliards de DH et créer plus de 1.200 emplois (Ph. CU de Mohammedia)
30% des unités spécialisées dans la chimie et parachimie

Erigée sur une superficie de 117 ha, la zone industrielle de Mohammedia compte actuellement 242 lots en activité. Ils sont occupés par 198 unités industrielles relevant de différents secteurs économiques. Selon les dernières statistiques fournies par la commune, 30% des entreprises installées sont spécialisées dans l’industrie chimie et parachimie, 29% opèrent dans l’industrie métallique et métallurgique et 16% dans l’industrie du textile et cuir.

source:http://www.leconomiste.com/article/888254-mohammediabr8-milliards-de-dh-injectes-dans-la-zi 

Mohammedia : Tecmed jette l'éponge

C'est désormais officiel. Le divorce est consommé entre la commune urbaine de Mohammedia et la société Tecmed qui vient de résilier son contrat en tant que délégataire chargée de la collecte et du traitement des déchets ménagers. Cette demande de résiliation ne remonte pas à hier puisque la société Tecmed, confrontée à des problèmes d'inaccessibilité de la décharge à Mohammedia, avait déjà envisagée cette sortie de crise le 23 mai dernier, note un communiqué de la société, ajoutant que la société avait peu après signé un avenant avec la commune urbaine pour déverser les déchets ménagers dans la décharge de la commune urbaine de Bouznika et ce, pour éviter la résiliation du contrat.

La société explique ce blocage par "l'inertie de l'autorité délégante". Une accusation que le Président de la Commune Urbaine de Mohammedia, Mohamed Mfadel, juge "infondée" et "inacceptable", rappelant que la commune envisageait bien avant de résilier le contrat avec Tecmed pour différentes raisons, entre autres, les retards et manquements enregistrés dans la collecte des détritus.

vendredi 21 octobre 2011

Tecmed tourne la page Mohammedia

Le bras de fer se poursuit entre un délégataire déçu et un opérateur déchu. Tecmed, en l’occurrence, vient d’annoncer la résiliation prématurée du contrat – finissant – de gestion déléguée de la collecte des déchets publics, le liant aux autorités locales de la ville de Mohammédia. Cette résiliation est intervenue à la date d’hier, selon une communication officielle de l’enseigne. «Depuis le vendredi 30 septembre 2011, la décharge de Bouznika est inaccessible. Le traitement quotidien des déchets du point de transfert situé à Mesbahia est complètement bloqué, sans qu’aucune solution ne soit encore proposée», argumente la direction de Tecmed. La filiale de la société espagnole Urbaser ne fait toutefois pas assez dans le détail, et manque de préciser la nature de ces «blocages». Joint au téléphone, le management nous explique qu’il s’agit en fait d’une «saturation de la décharge, ce qui oblige la société à arrêter ses activités au soir du 17 octobre, n’ayant reçu aucune suite de la part de l’autorité délégante pour surmonter ce problème». 

Quoi qu’il en soit, il faut savoir qu’il s’agit là de la seconde résiliation de contrat brandie en l’espace de six mois par Tecmed Maroc, et pour les mêmes causes. En effet, suite aux problèmes d’inaccessibilité de la décharge de la ville de Mohammedia – relatifs là aussi à une saturation - la société de collecte des déchets avait en effet émis une première résiliation en date du 23 mai 2011. «Pour éviter cela, Tecmed avait finalement pu signer un avenant avec la commune urbaine de Mohammédia pour déverser les déchets ménagers dans la décharge de la commune urbaine de Bouznika», explique-t-on auprès du management de l’enseigne, en rejetant la faute, évidemment, sur «l’inertie de l’autorité délégante».  Cela rejoint «des arriérés de plus de 60 millions de dirhams qui handicapent le fonctionnement optimal du service», dus par la Commune urbaine à Tecmed Maroc. Pour rappel, Tecmed ne devrait plus être délégataire du service de collecte des déchets pour la ville de Mohammédia à partir du 31 octobre prochain, date de fin du contrat de délégation en vigueur. Le relais devrait être pris par Sita El Beida, qui a été adjudicataire du nouvel appel d’offres lancé par les autorités locales de la ville, portant sur un contrat prévoyant un investissement global de 30 millions de DH sur les sept prochaines années.

samedi 15 octobre 2011

Mohammedia : c'est le «souk» au marché de Benyakhlef

Tous les dimanches, c'est la ruée vers le souk hebdomadaire de Benyakhlef, situé au niveau de la commune rurale du même nom, annexée en mars 2003 à Mohammedia. Ce marché traditionnel à caractère rural a beaucoup de succès pour ses multiples offres, mais il a aussi des inconvénients. Situé en plein centre de Benyakhlef, autour d'une importante agglomération, le souk qui ne cesse de s'agrandir engendre de nombreux problèmes liés à l'hygiène, à l'insécurité, à la circulation et à la protection de l'environnement.

Ce souk désorganisé, sans équipement adéquat, véhicule une image qui va à l'encontre de l'essor socioéconomique d'une région en pleine mutation.
Ce point noir exaspère les habitants qui revendiquent sa délocalisation à cause de la dégradation qu'il cause à l'environnement. Un petit tour au souk demande beaucoup de patience, car il est difficile de se frayer un chemin, du fait de la pagaille occasionnée par les charretiers, les conducteurs de voitures utilitaires, les bus, les taxis, les vélomoteurs, les cyclomoteurs, les camions, etc.

À longueur de journée, le décor ne varie pas, avec ses nuisances diverses suscitant la colère et le désarroi des riverains et des passants. Le centre de Benyakhlef est occupé dans sa majeure partie par le souk, la qualité des produits alimentaires exposés est plus que douteuse, certains présentant même des risques pour la santé des consommateurs et restent exposés à longueur de journée au soleil et dans la poussière. L'abattage se fait dans des conditions favorisant les risques sanitaires et d'hygiène. Les autres problèmes sont nombreux : la circulation et le débordement des vendeurs à l'extérieur du souk au niveau des accès des rues et de certaines habitations.
En fin de journée et le lundi matin, le spectacle est désolant avec des déchets partout jonchant le sol, aux alentours du souk et à proximité des habitations. Sur le plan environnemental, c'est une calamité. L'unique solution réside nécessairement dans le transfert du souk vers un emplacement plus adapté. Mais le problème qui retarde le projet de transfert est encore et toujours le foncier.

La commune rurale de Benyakhlef n'a pas de réserves foncières relevant de son patrimoine pour réaliser la délocalisation du souk. Le choix s'est alors porté sur un terrain de 13 hectares au lot Hay Mohammedia, à Aïn Tekki. Ces 13 hectares font partie d'une assiette foncière de 120 hectares mobilisés dans le cadre du programme «Villes sans bidonvilles» au profit du holding Al Omrane. Le terrain mobilisé est confronté à des contraintes d'urbanisme qui ne prévoient pas actuellement son ouverture à l'urbanisation. À noter que le foncier mobilisé se situe à Aïn Tekki, une zone rurale qui peut recevoir un équipement rural comme la création d'un souk comme nous l'a affirmé un responsable à la préfecture. À l'heure actuelle, aucune procédure d'acquisition du terrain proposé pour la réalisation du projet du nouveau souk n'a été entamée.

La commune de Benyakhlef

Le souk hebdomadaire de Benyakhlef, créé en 1984, génère plus de 2 millions de DH, soit environ 50% des recettes de la commune. En dépit de son impact socioéconomique, le souk est une véritable menace pour l'environnement et pose de nombreux problèmes de santé publique qui nécessitent son transfert vers un lieu plus adapté. Avec ses 14 935 habitants, la commune rurale de Benyakhlef, annexée en mars 2003 à la ville de Mohammédia, recèle de nombreux atouts notamment sa situation géographique particulièrement attractive.
Sa proximité des grandes villes et sa position de carrefour ont accéléré l'urbanisation de cette petite localité. Pour autant, les atouts de cette commune en pleine mutation ne doivent pas conduire à négliger les problèmes qui se révèlent d'ores et déjà et qui fragilisent son avenir. En dépit de cette proximité avec Mohammédia, la commune est confrontée à de grands problèmes qui entravent son développement et son épanouissement.

Le prix du foncier notamment ne cesse d'y augmenter en dépit de son statut de commune rurale. Cette hausse est une conséquence de divers facteur notamment l'accroissement des prix de l'immobilier dans les villes avoisinantes et l'insertion du centre dans un contexte régional à fort potentiel économique et sa proximité de voies de communication importantes vu sa situation sur l'axe Rabat-Casablanca. La pression sur le centre s'est traduite par une hausse des prix des terrains, ce qui a conduit à l'empiètement sur les terrains à vocation agricoles.

Repères

Les solutions :
  • Régler les problèmes qui fragilisent l'avenir de Benyakhlef.
  • Multiplier les efforts pour le transfert du souk.
  • Mobiliser le foncier pour la réalisation de projets utiles qui garantiraient l'essor socioéconomique de Benyakhlef.
  • Nouer des partenariats pour rendre la commune plus attractive.

source : http://www.lematin.ma/journal/Mohammedia_C-est-le--souk--au-marche--de-Benyakhlef/157630.html

vendredi 14 octobre 2011

أطفال الشوارع..الوجه المؤلــــم لمدينـــة المحمدية

نمر عليهم كل يوم... تعودنا علي رؤيتهم بملابسهم الرثة الممزقة التي لا تحمي من برد ولا حر ولا مطر وأجسادهم النحيلة جوعا وبؤسا وعيونهم الزائغة بحثا عن الأمان المفقود وخوفا ورعبا من مستقبل مظلم ، قد نري البعض منهم يبحث عن بقايا طعام فاسد كحياته الفاسدة في صناديق القمامة أو مستغرقا في نومه علي الرصيف.. نتأفف منهم ومن إلحاحهم.. أو نمصمص شفاهنا شفقة عليهم ثم نمضي ونعود إلي منازلنا نأكل ونحتضن أبناءنا نسمع نشرات الأخبار.. نقرأ الصحف.. نشاهد برامج التليفزيون.هم اطفال الشوارع بمدينة المحمدية الذين قضت عليهم قساوة الحياة بالحرمان من دفء الأسرة وقربها فخرجوا إلى العراء يتجولون ويتخبطون على غير هدى وفي أيديهم مجموعة من محارم جيب ( كلينيكس) يبعيونها بالعرض على الناس، حتى إذا لم يجدوا يدا تمتد إليهم لشراء "سلعتهم"، يطالبون هذه اليد أن تمدهم بدرهم أو بنصفه، لكن جميع الأيدي لا تشتري ولا تجود وتمضي في حال سبيلها كما صادفتهم.

تختفي علامات البؤس خلف وجوهم المغبرة وشعورهم المشعثة وملابسهم الممزقـة، وتتوثب سمات الفقر والضياع في عيونهم الذابلـة وتجد بعضهم يزيد لنفسه -التي حرمت من أبسط ما يتمتع به الناس- ذبولا ونحولا في تعاطيه لمادة "السيليسيو" السامة ولمختلف أنواع التدخين والمخدرات... في حياتهم المنحرفـة.

هؤلاء لا يعرفون ما معنى الدراسة ولا ما يمت لها بصلة، ففي الوقت الذي يخرج فيه كل صباح في تمام الساعة الثامنة أقرانهم للذهاب إلى أقسام الدراسـة للعلم والمعرفة، يخرجون هم قبل الساعة السادسـة ليتسكعوا في طرقات وشوارع المدينـة، وليركضوا خلف كل ما يمكن أن يكون مصدرا لحصولهم على بعض الدراهم ليقتنوا بها شيئا من الطعام أو بعضا من السجائر يحرقونها مع آمالهم في الحياة أو يستعملونها للعب القمار فيما بينهم.

"محمدية بريس حاولت أن تقترب أكثر من هؤلاء البؤساء الذين اصطلح على تسميتهم بـ"أطفال الشوارع" فحاورت بعضهم الذي عبّر عن آماله وأحلامه في أن يعيش يوما رجلا غنيا وأن يهاجر إلى أوروبا للحيـاة، وكشف عن معاناته اليومية وقضاء أوقات يومه الذي يتوزع بين التسكع في الشوارع لبيع "محارم جيب" والقمار واللعب..

اسباب ظاهرة اطفال الشوارع

لمعرفة اسباب هذه الظاهرة توجهت محمدية بريس للدكتور النفساني سمير لحلو وكان جوابه:

أسباب هذه الظاهرة تنحصر فى ثلاثه اتجاهات السبب الأول منها رئيسى والاخران مترتبان عليه وهم الاسرة وأصدقاء السوء والجهل فالأسرة هى الأرض التى تزرع فيها النبته وتتبع حالها فان كانت التربه طيبه صلحت الزرعة وان كانت سيئه تصبح النبته أسوأحالا وقد أثبت الطب النفسى أن الأسرة المفككه التى تنشب منها نيران الخلافات بينهما كثيرا والتى قد تكون فيها زوج أم أحيانا أو زوجه اب أحيانا اخرى أوقد يكون الاب والام متواجدان معا ولكن كلا منهما يتأهب الفرصه التى تسنح له بشن المعركه على الأخر كل هذا له أبلغ الأثر فى نفوس هؤلاء الأطفال الذين يفضلون الموت على أن يشبوا فى هذا المكان الذى هو أشبه عندهم بجحيم الأخرة فيهرعون الى الشارع الذى يصبح ملاذهم ومفرهم الوحيد ليلتقطهم من يتحكم فى مصيرهم بعد ذلك .أما أصدقاء السوء فلهم اليد العليا والأولى فى كل كارثه فحينما تغفل الأسرة عن طفلها وتحرمه من العطف والحنان فإنه يبحث عمن يستأنس به ويشاركه عذابه فتمد ايه أيادى رفاق السوء الذين أصبحوا بمثابه المدرسه المعلمه لكل الحرف السوداء التى تدمر كل ماتجده ومن أهم الاسباب أيضا التىتؤدى وتتسبب فى حدوث تللك الظاهرة جهل الاباء فحقا هى كارثه بمفردها فحينما ينتشر الجهل بين الأباء وينجبون الأطفال بكثرة لايفكرون فى مستقبلهم ومصيرهم الذى ينتظرهم ولايضعون فى حسبانهم أن هؤلاء الأطفال يريدون الطعام والشراب يريدون التعليم والتربيه يريدون الحنان والرحمه والعطف منهم ليس من أ؟حد غيرهم يريدون أبسط حقوقهم وهى معاملتهم كأدميين ميزهم الله كباقى الأدميين على وجه البسيطه .

mardi 11 octobre 2011

La décharge de Mesbahiat en cours de fermeture

Les déchets ménagers et assimilés sont encore déposés à proximité de l'ancienne décharge, représentant une menace pour l'écosystème.

La décharge publique Mesbahiat située au sud-ouest de Mohammedia à proximité d'une importante agglomération et de l'oued El Maleh, s'étend sur une superficie de 6 hectares. Elle avait constitué, depuis sa mise en service, en 1987, une véritable menace environnementale. Tous les déchets ménagers, industriels, banals et spécifiques, hospitaliers et médicaux « spécifiques et à risques ainsi que ceux des abattoirs y avaient toujours été déposés. Cet état de chose avait engendré de sérieux problèmes de santé publique représentant une véritable menace pour l'écosystème.

Des incidences notamment sur les eaux souterraines ainsi que sur l'air ont été constatées. Ainsi, les puits situés à proximité ont été affectés. Face aux risques encourus par cette décharge, les services concernés ont menés plusieurs actions qui ont enfin abouti à la fermeture définitive de la décharge Mesbahiat, source de pollutions diverses. Les travaux de réhabilitation de cette décharge se poursuivent, leur coût selon le chef de la cellule de l'environnement de la préfecture est estimé à 21 millions DH.

La réhabilitation définitive du site affecté passe obligatoirement par un drainage de la décharge pour récupérer les lixiviats, les traiter et les éliminer. Il faut aussi couvrir l'ensemble du site d'une importante couche de matériaux inertes en plus d'une couche de terre végétale pour procéder à son reboisement, prévoir un curage de fond de l'oued. Par la suite et pour revaloriser ce site, il convient de promouvoir le tourisme écologique et encourager des activités agricoles notamment le maraîchage. Si tous les efforts ont été menés pour une amélioration de l'environnement, comment alors expliquer que les déchets collectés continuent à être déposés à proximité de la décharge Mesbahiat actuellement en cours de réhabilitation. Selon un responsable de la commune, les déchets déposés sont évacués par la suite vers un autre lieu en attendant l'ouverture de la nouvelle décharge. Avant leur évacuation, les déchets déposés occasionnent les mêmes problèmes de dégradation de l'environnement et de santé publique.

La nouvelle décharge publique contrôlée, située au niveau de la commune rurale de Benyakhlef lieu dit Chaâba El Hamra, ne sera opérationnelle qu'en début de 2012. Le nouveau site présente de nombreux avantages, il est situé dans une zone vallonnée où se trouve une carrière d'argile rouge et uniquement deux petits douars de moins de 10 habitants chacun. Les points forts de ce nouveau site: « Alternance de terrains incultes (Doums) et terrains de mauvais rendement agricole, superficie disponible permettant un stockage de 50 ans, disponibilité de milieu récepteur des lixiviats traités, épaisseur importante des limons rouges à caractère imperméable sur plusieurs mètres, ce qui permettra la mise en place des infrastructures nécessaires pour une meilleure protection de l'environnement. Les habitants souhaitent que les problèmes de gestion des déchets ménagers délégataires dont l'entrée en service est le 1er novembre 2011 évitera les problèmes accumulés et respectera le cahier des charges.

Les associations témoignent

Abdelaziz Haïmeur, président de l'association Initiation et développement: la protection de l'environnement n'est plus un choix mais une nécessité car elle conditionne le développement. Comment expliquer la décision irréfléchie de continuer à déposer les déchets de Mohammedia non loin de l'ancienne décharge avant leur transfert. Les problèmes liés à l'environnement et à la santé des habitants n'ont pas été résolus. Plusieurs réclamations ont été déposées dans ce sens.
Driss Ichbouta, président de l'association Houria et solidarité : en attendant l'application de la loi sur les déchets ménagers et dangereux, les problèmes et risques « environnementaux et de santé continueront de se poser avec acuité. Les déchets déposés à proximité de l'ancienne décharge véhiculent une image peu reluisante de la ville. Le plus important est de veiller à une bonne gestion des déchets notamment leur traitement.
Sadir Abad, président de l'association des commerçants de Mesbahiat : le problème actuel réside dans le retard de l'ouverture de la nouvelle décharge Chaâba Al Hamra à Benyakhlef, ce qui explique les problèmes actuels de dépôt des déchets dans un site à côté de l'ancienne décharge. Toutes les actions menées doivent en principe aller vers une amélioration de l'environnement en parallèle avec les problèmes actuels et les avancées socio- économiques.

 
Crée par Mostafa AKKOUCHI