mercredi 31 août 2011

Mohammedia : Les espaces verts en danger

Le Parc des villes jumelées est confronté à de nombreuses pressions qui risquent de le dénaturer.

On ne peut ignorer l'impact et l'importance des espaces verts dans la vie des habitants et dans une ville où le développement des zones urbaines et industrielles ne fait qu'augmenter les rejets polluants. La composante naturelle élément vital pour l'équilibre de l'homme ne doit pas être reléguée au second plan du développement urbain. L'opinion publique est de plus en plus sensible à l'importance des espaces verts et naturels. Néanmoins la pénurie des espaces verts se remarque de plus en plus à Mohammedia notamment au niveau des nouveaux lotissements et quartiers populaires. Le plus préoccupant c'est l'état de certains jardins dans plusieurs zones, devenus refuge pour des alcaïques. L'unique espace vert et attractir entretenu est incontestablement le Parc des villes jumelées qui continue à attirer les habitants et de nombreux visiteurs.

Les travaux de restructuration de ce parc ont été lancés par S.A.R. Lalla Hasna le 7 juillet 2000 dans le cadre de la campagne environnementale « Maroc Propre ». Ce magnifique espace vert est un patrimoine de la ville, il se caractérise par une variété d'arbres de palmiers de massifs floraux, une grande superficie gazonnée des voies, des bancs, des poubelles ainsi qu'un éclairage nocturne adapté au paysage. Un budget de 3 millions de DH a été mobilisé par La Samir qui a signé une convention avec la commune urbaine de Mohammedia en vertu de laquelle La Samir prend en charge l'entretien et le gardiennage du Parc pour une durée de 5 ans renouvelable annuellement par tacite reconduction. De nombreuses pressions qui risquent de dénaturer cet espace vert. Le parc des villes jumelées constitue un patrimoine pour beaucoup de nostalgiques, ce lieu d'attraction a un impact dans le paysage végétal de la ville, il crée une ambiance de fraîcheur et un air de détente pour les habitants et visiteurs. Néanmoins cet espace végétal est confronté à de nombreux problèmes et pressions qui risquent de le dénaturer et compromettre son charme sa tranquillité et son attrait.

Les problèmes préoccupants concernent la prolifération des marchands ambulants, le lavage des voitures, les stationnements à longueur de journée le soir également, la pollution sonore, la densité de la circulation, la location de poney. Le parc est souvent utilisé pour abriter des manifestations diverses « spectacles, foires, expositions » qui attirent des milliers de personnes. Après les spectacles le parc est jonché d'ordures de débris papiers, le gazon, les plantes sont malmenés ce manque de culture environnementale nuit à l'image de la ville. L'autre problème sérieux qui se pose au niveau du par cet de la ville, l'absence de vespasiennes. Certains des visiteurs qui affluent au parc des villes jumelées n'hésitent plus à défaut de toilettes publiques à se soulager contre un arbre, une voiture ou un lieu désert. Ces comportements inciviques entraînent une dégradation de l'environnement et portent atteinte à l'hygiène publique. Il est grand temps de songer à doter la ville d'urinoirs dans les endroits les plus fréquentés. Pour ce visiteur, Mohammedia ne doit pas montrer un visage pâle en la matière elle doit c'est un devoir défendre ses acquis environnementaux en améliorant son patrimoine paysager à travers l'aménagement de nouveaux espaces verts et aussi en réhabilitant les jardins et parcs existants. L'organisation souligne un nostalgique du parc d'une journée sans voiture a été une bonne initiative, cette démarche a valorisé cet espace vert et permis aux parents et leurs enfants de profiter de l'air pur sans risques. Le plus important est une nouvelle approche de promotion et une politique en vert suivie d'actions concrètes.

La pression du béton

L'avancée inexplorable du béton a posé de nombreux problèmes environnementaux et a contribué à défigurer le paysage urbain de la ville.
Mohammedia doit s'efforcer de combler son déficit en espaces verts.
Les services concernés les associations les entreprises citoyennes les élus sont interpellés pour augmenter le nombre d'espace vert, les entretenir et les préserver pour consolider la vocation environnementale de la ville.

source : http://www.lematin.ma

lundi 29 août 2011

Le président de la commune urbaine de Mohammedia mis à l'index

"Il faut être bouffon ou masochiste, au pire des cas, pour mener sa municipalité, en un temps record, à un état lamentable pareil», déplore un autre. Sur le tas, la situation a empiré après la démission des élus usfpéistes de la majorité du Conseil municipal, depuis un an.

Tous les piliers vitaux d'une ville moderne ou même d'un patelin bien structuré sont détruits. L'anarchie, le copinage, le favoritisme et les intérêts personnels sont devenus, par la force des choses, monnaie courante dans tous les services. En un mot : la ville de Mohammedia est au bord du gouffre.

A l'appel des habitants de cette municipalité transformée en un vivier de saleté, d'immoralité, de débauche et d'anarchie, l'opposition s'est récemment manifestée pour la énième fois.

Mais les autorités locales semblent bien avoir choisi, selon l'opposition, leur camp dans cette équation déséquilibrée entre un «maire» puissant, qualité dont il se targue devant ses proches collaborateurs, et une population frustrée d'un président qui a beaucoup de mal à masquer son incompétence en matière de gestion par son absence presque continue des locaux de la municipalité qu'il n'occupe que quelques minutes très tôt le matin avant l'arrivée du personnel.

«Une absence comblée, illégalement, par ce fonctionnaire hors du commun, ex-caïd au Nord et cousin du président, qui gère à sa place les affaires de la commune défiant ainsi toutes les lois en vigueur et le mécontentement des autres élus», crie cet élu furieux pour dénoncer le silence complice des autorités locales.

Et ce, malgré les multiples revendications des élus de l'opposition et des habitants de la ville qui ne cessent d'exprimer, à la moindre occasion, leur colère. «Les tentatives du «maire» qui n'hésite pas à acheter le silence des nécessiteux de la ville en leur distribuant des vivres dans les locaux municipaux, avec la bénédiction des autorités locales ne servent plus à rien.

L'opinion publique locale est consciente de ces manoeuvres et réclame l'intervention des autorités compétentes, en l'occurrence le ministère de l'Intérieur, en vue de mettre fin à ces abus et de faire cesser cette campagne électorale précoce d'un parti trop soutenu, notamment à Mohammedia», fait savoir le communiqué de la section locale de l'USFP rendu public récemment.

Quelques jours avant le mois sacré, les militants usfpéistes, à leur tête les conseillers du parti à la municipalité de la ville, ont sollicité l'intervention urgente du ministère de l'Intérieur. Ils ont réclamé, entre autres, l'ouverture d'une enquête sur plusieurs dysfonctionnements dans la gestion anarchique de la ville.

Selon eux, les abus ne manquent pas dans cette municipalité appauvrie et compromise par la mauvaise gestion individuelle dont le bilan négatif est très alarmant. Les dix péchés à « l'actif » du président de la commune urbaine de Mohammédia et que nous énumérerons dans une prochaine édition en disent long.

La ville de Mohammedia enregistre les meilleures performances de leur catégorie en termes de ressources humaines

11,5% de la population de Mohammedia constitués de diplômés de l’enseignement supérieur

Dans la catégorie des villes moyennes, Mohammedia écrase la concurrence avec une note proche des grandes villes. La ville affiche l’un des taux d’analphabétisme les moins élevés de sa catégorie (23,2%), grâce à sa proximité avec Rabat et Casablanca qui attirent une main-d’œuvre relativement qualifiée. Par ailleurs, Mohammédia connaît un taux de diplômés de l’enseignement supérieur élevé bénéficiant des pôles universitaires et des Ecoles Supérieures de l’axe Rabat-Mohammedia-Casablanca.

Par conséquent, la ville affiche une des meilleures performances au niveau national quant à la proportion de sa population diplômée de l’enseignement supérieur (11,5%, lui permettant de dépasser la ville de Rabat et d’occuper la 5e position au niveau national quant à cet indicateur).

dimanche 28 août 2011

De Fédala à Mohammedia

Au début du siècle passe, fut une petite bourgade du nom de Fédala connue pour son souk hebdomadaire. C’était un souk de grande kasbah abritant à peine (2500 âmes), sur une superficie de 5 ha. Dans l’extra-muros de cette kasbah se trouvaient les silos à grains de la région de Tamesna qu’avait construite le Sultan Moharncd Ben Ahdellah en 1773.



Dès la 3éme décennie du siècle passé et avec l’entrée des capitaux français autour de la petite jetée sur l’Atlantique de cette bourgade, commencèrent à pousser ici et là (le petites unités industrielles car Fédala avait la situation géographique qu’il fallait et le climat qui attirait le plus des visiteurs. Le devenir industriel de Fédala se précisait alors au fil des années et le 25 Juin 1960, le libérateur de la nation. Feu Mohammed V procéda à la pose de la première pierre de la raffinerie de pétrole – SAMIR, et baptisa la nouvelle ville du nom de Mohammedia.

Le défunt Souverain inaugurait ainsi une nouvelle ère pour cette cité qui alla rapidement devenir l’un des piliers de la politique industrielle du Maroc notamment dans les domaines de l’hydrocarbure et de la pétrochimie. Moins de 30 ans plus tard, en 1988, Mohammedia fut dotée du plus grand port pétrolier du Maroc. La population de la ville est estimée aujourd’hui à plus de 200.000 âmes et sa vocation industrielle est de plus en plus consolidée.

vendredi 26 août 2011

Mohammedia : Les villes aux économies les plus dynamiques

Le classement général de la compétitivité économique fait la part belle aux villes de Casablanca, Mohammédia et Ouarzazate. Rabat, Tanger, El Jadida, Settat, Laâyoune et Essaouira, ont également leurs atouts.

Le palmarès des villes selon la compétitivité économique combine 5 critères : le poids économique (coefficient : 3), les infrastructures et accessibilité (3), les ressources humaines (2), la présence administrative (1) et l’attractivité foncière (1).
Et c’est sans surprise que Casablanca se hisse tout en haut de ce classement général. Avec ses 3 millions d’habitants, ses 700 000 touristes annuels, et son PIB qui représente 30% de la richesse nationale, la métropole possède sans conteste le poids économique le plus important du Maroc. De plus, ses infrastructures et son accessibilité (le plus aéroport marocain avec plus de 200 vols par jour, 7 lignes ferroviaires, 3 axes autoroutier) en font le cœur du développement économique marocain. Toutefois, en concentrant la majorité des demandes d’emplois et des logements, Casablanca doit logiquement faire face à un foncier rare et cher et des ressources humaines globalement insuffisantes. Ces dernières présentent tout de même un des meilleurs taux d’analphabétisme du Royaume (3e sur le plan national avec 21,4% de la population) et la plus grande proportion de la population ayant un diplôme d’enseignement supérieur (15,5%).
Rabat, dont les habitants sont dotés du pouvoir d’achat le plus élevé du Royaume, talonne Casablanca. S’appuyant sur des infrastructures solides : 1 aéroport international, 2 lignes ferroviaires et 3 axes autoroutiers, la capitale possède des ressources humaines de qualité : plus fort taux de réussite au baccalauréat (47,6%), plus faible taux d’analphabétisme (19%) ; ainsi qu’une plateforme industrielle intégrée (P2I) opérationnelle.
Tanger et Agadir arrivent en 3e et 4e position grâce à leur attractivité foncière et leurs promesses industrielles via la matérialisation des plateformes industrielles intégrées programmées (P2I). En effet, la ville du Détroit reste abordable avec un foncier industriel attractif compris entre 3 250 et 5 250 DH/m², et ce en dépit de son faible dynamisme économique.De plus, la présence d’une zone franche aide à son développement économique.
En queue de classement, Tétouan se caractérise par un poids économique relativement faible en comparaison avec les autres villes de sa catégorie : faible PIB (il ne pèse que 7% de celui de sa voisine Tanger) et un marché de consommation plus faible (400 000 habitants). Mais c’est par ses infrastructures (l’aéroport ne dessert aucune ville nationale, absence de voies ferrées) que Tétouan pêche. S’ajoute à cela l’absence de projet de P2I et le manque partiel de structure administrative : absence d’un tribunal de commerce, faible présence consulaire et partage d’un centre régional d’investissement (CRI) avec la ville de Tanger. Tétouan accuse un net retard économique sur ses concurrentes qui limite les opportunités d’investissement.
Dans la catégorie des villes moyennes, pas de surprise non plus. Dominant la majorité des classements, la ville de Mohammedia bénéficie du poids économique le plus élevé (plus de 20 entreprises de plus de 100 employés, 5e ville sur le plan national), d’infrastructures adaptées (1ère capacité de restauration, 2 lignes ferroviaires, un axe autoroutier), et des ressources humaines et naturelles les plus importantes de la catégorie. Mais, même si Mohammédia tire largement partie de sa proximité avec Casablanca et Rabat (deux aéroports internationaux à moins 90 km), ce voisinage engendre des manques importants sur le plan administratif (aucune institution administrative) et sur le prix moyen du m² foncier (compris entre 4 750 et 8 000 DH/m², le plus cher de sa catégorie). Ainsi, le développement de Mohammédia est directement lié à celui de ses voisines et donc limité : absence de projet P2I.
El Jadida et Settat la talonnent avec un développement économique tout aussi important mais combiné à un foncier bien plus accessible. La première s’appuie sur un tourisme important (1ère ville touristique de sa catégorie avec plus 41 800 touristes locaux et internationaux recensés), de bonnes infrastructures et accessibilité et un foncier intéressant (prix moyen du m² foncier compris entre 3 000 et 8 000 DH/m²).
Pour pallier le faible pouvoir d’achat de sa population (avec une dépense annuelle par ménage estimée à près de 9 000 dirhams) et une présence administrative limitée (à l’exception d’une Cour d’appel). De plus, il est à noter qu’El Jadida jouit de ressources humaines de qualité avec un taux d’analphabétisme faible (4e sur le plan national avec 21,7% de la population) et du plus fort taux de diplômés (14,5% de la population possédant un diplôme d’enseignement supérieur). De son côté, Settat surfe sur des performances économiques correctes avec un très bon PIB (5e du Royaume, représentant 4,38% du PIB marocain) et cela malgré une faible population (130 000 habitants) et un fort taux d’analphabétisme (29,5%).
Toujours dans le volet des villes moyennes, la ville de Laâyoune représente la bonne surprise de ce classement et cela malgré son manque en infrastructures et accessibilité (absence d’un axe autoroutier et d’une ligne ferroviaire). Il faut dire que la ville dispose d’un poids économique correct : bon pouvoir d’achat (dépense annuelle dépassent les 14 000 dirhams par ménage), nombre de touristes en forte augmentation (+21% avec 16 000 touristes par an). Laâyoune compte également sur une présence administrative large avec un Centre régional d’investissement (CRI), une Cour d’appel, une wilaya ; et une très bonne attractivité foncière : présence d’une zone franche et d’un projet P2I.
Enfin, dernières du classement, Larache et Guelmim, souffrent d’une activité industrielle et commerciale limitée.
Ouarzazate est élue ville la plus compétitive dans la catégorie des petites villes. En effet, la ville se caractérise par une présence administrative marquée : une Cour d’appel et une wilaya, et de très bonnes infrastructures hôtelières : avec plus de 7 000 lits, Ouarzazate représente la 6e capacité hôtelière nationale. Ses ressources humaines de qualité et son accueil permettent d’attirer plus de 300 000 touristes par an. Essaouira profite également de son rayonnement touristique mais son foncier reste relativement élevé.
Guercif, Boujdour et Fnideq clôturent ce classement : ces villes se caractérisent par un pouvoir d’achat des populations locales parmi les plus faibles du Maroc, une très mauvaise accessibilité et des infrastructures médiocres, ainsi que des ressources naturelles et humaines très faibles.

mercredi 24 août 2011

Mohammédia s’en sort grâce à sa proximité avec deux grandes villes

Mohammedia, El Jadida, puis Settat. Le trio présente des avantages économiques considérables et des ressources humaines de bon niveau qui lui permettent de compenser ses faibles atouts en termes de qualité de vie.

Malgré une position défavorable en termes de qualité de vie et tirant parti au maximum de sa proximité avec Casablanca et Rabat qui lui offrent un avantage compétitif substantiel au niveau de la compétitivité économique, Mohammedia décroche la palme dans le classement général des 13 villes dont la population est comprise entre 100 000 et  300 000 habitants. Située à mi-chemin entre Casablanca et Rabat, la ville offre un cadre d’investissement intéressant et se place de surcroît comme un point de convergence idéal grâce à sa zone industrielle aux normes modernes. Son foncier est cher mais ne souffre cependant pas de rareté. Elle affiche de bonnes performances en termes d’environnement social et du taux de diplômés de l’enseignement supérieur. En définitive, même si elle se classe 10e sur 13 en termes de qualité de vie, les critères économiques lui permettent de contrebalancer cette mauvaise tendance et de s’imposer comme meilleure ville moyenne du Maroc.
El Jadida talonne  Mohammédia. La ville balnéaire combine un environnement économique incitatif et des atouts indéniables sur le plan de la qualité de vie. Certes, sur ce volet elle ne se place que 8e, même si elle occupe la tête du classement en termes d’offre de santé et d’offre culturelle. Elle se rattrape par sa compétitivité économique puisque la ville dispose du PIB le plus important de sa catégorie. Elle est également dotée de bonnes infrastructures avec une bonne accessibilité routière et ferroviaire, des ressources humaines bien formées ainsi qu’un taux de diplômés important, ce qui lui permet de tenir la comparaison avec les cadors de ce classement.
Arrive ensuite la ville de Settat qui dispose des mêmes atouts économiques qu’El Jadida. Elle génère le 3e PIB de sa catégorie et attire plusieurs grandes entreprises grâce à sa proximité avec l’aéroport Mohammed V, son axe autoroutier et son foncier peu cher.
En queue de classement, on retrouve Larache et Guelmim qui présentent l’attractivité économique la plus faible de leur catégorie. Larache, malgré son potentiel agricole et sa proximité avec Tanger, a un poids économique faible du fait notamment du pouvoir d’achat très limité de sa population. La ville de Guelmim est, quant à elle, trop en retard sur le plan du développement et possède des infrastructures de piètre qualité qui freinent son développement. Cela sans compter le fait que son taux d’analphabétisme est élevé (33,5%)  et ses ressources humaines sont peu qualifiées.
De façon globale, les villes moyennes présentent des profils équilibrés entre qualité de vie et compétitivité. En outre, l’attractivité de leur foncier pour les entreprises laisse présager d’un dynamisme économique dans le futur.

vendredi 19 août 2011

[VIDEO] SM le Roi lance à Mohammedia les travaux de réalisation de trois projets sociaux


SM le Roi Mohammed VI, a procédé lundi à Mohammedia, à la pose de la première pierre pour la construction d'un centre de protection sociale pour la mère et l'enfant, d'un centre de protection sociale pour personnes âgées et d'un centre d'accueil, de formation et d'accompagnement des marins pêcheurs, qui seront réalisés par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité pour un investissement global de 15,5 millions de dirhams.

jeudi 18 août 2011

[VIDEO] Mohammedia, la ville des marchands ambulants



Les Bouazizi ou marchands ambulants, envahir le quartier "Inara 3" a Mohammedia.

mardi 16 août 2011

SM le Roi lance à Mohammedia les travaux de réalisation de trois projets sociaux d'un coût global de 15,5 MDH

SM le Roi lance à Mohammedia les travaux de réalisation de trois projets sociaux dédiés à la mère et l'enfant, aux personnes âgées et aux marins pêcheurs, d'un coût global de 15,5 MDH.

Mohammedia- SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a procédé, lundi à Mohammedia, à la pose de la première pierre pour la construction d'un centre de protection sociale pour la mère et l'enfant, d'un centre de protection sociale pour personnes âgées et d'un centre d'accueil, de formation et d'accompagnement des marins pêcheurs, qui seront réalisés par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité pour un investissement global de 15,5 millions de dirhams (MDH).


- Le centre de protection sociale de la mère et de l'enfant, un espace d'accueil, de formation et d'accompagnement psychologique.
- Le centre pour personnes âgées contribuera à l'insertion, à la protection et à l'amélioration des conditions de vie de cette catégorie de la société.
- Le centre des marins pêcheurs, une structure de qualification professionnelle et d'accompagnement des petits vendeurs de poisson exerçant au sein du port de Mohammedia.
Le centre de protection sociale de la mère et de l'enfant, d'une capacité d'accueil de 40 mères et 40 enfants, permettra d'assurer aux femmes bénéficiaires une formation qualifiante en matière d'art culinaire et de couture traditionnelle, des cours d'alphabétisation, une protection juridique et un accompagnement psychologique, tout en leur offrant un espace de garde pour leurs enfants et des services d'urgence en cas de détresse.
Réalisé sur un terrain de 4.500 m2, le centre disposera sur une surface couverte de 517 m2 de trois ateliers de formation, quatre chambres, une kitchenette, une crèche pour deux niveaux, un hall d'accueil, une infirmerie, deux bureaux et des blocs sanitaires.
La construction du centre au quartier les crêtes Al Alia, nécessitera une enveloppe de 2 millions de dirhams mobilisée grâce au financement de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité et à l'appui financier de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH).
Le centre de protection sociale des personnes âgées a pour objectifs la prise en charge au niveau de l'hébergement, de la restauration, de la protection sanitaire et du bien-être général des personnes âgées sans ressources, sans domicile fixe et sans soutien familial. Il contribuera ainsi à leur insertion, à leur protection et à l'amélioration de leurs conditions de vie, tout en les accompagnant dans leurs démarches en vue de leur insertion socio-économique.
A l'instar de celui réalisé par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité à Rabat, le centre qui contribuera également à la lutte contre la mendicité, développera un "Observatoire régional des personnes âgées vivant en situation de précarité" en vue de l'instauration d'un système de veille et de protection de cette catégorie sociale démunie.
Le centre de protection sociale des personnes âgées, mitoyen de celui destiné à la mère et à l'enfant, disposera d'une superficie couverte de 1.553 m2 abritant 10 chambres d'une capacité de 48 places (24 hommes et 24 femmes), deux chambres pour accompagnateurs, un réfectoire, une cuisine, un économat, deux chambres froides, un vestiaire, une salle de prière, deux salles TV, deux hammams, une infirmerie, un hall d'accueil, trois bureaux, une salle de réunion, deux buanderies et des blocs sanitaires.

Le centre sera réalisé pour un coût de 5,6 millions de dirhams financés par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité avec l'appui financier de l'INDH.
La réalisation du centre d'accueil, de formation et d'accompagnement des marins pêcheurs s'inscrit, quant à elle, dans le cadre du nouveau programme adopté par la Fondation au profit de cette catégorie de bénéficiaires et dont les résultats au niveau des centres déjà opérationnels à Agadir, M'diq et Fnideq ont montré leur grande utilité dans l'insertion sociale et économique des marins pêcheurs.
Ce centre a pour objectif la mise à disposition des marins pêcheurs d'une structure d'accueil, de qualification professionnelle et d'accompagnement des petits vendeurs de poisson exerçant au sein du port de Mohammedia notamment à travers le soutien à la commercialisation des produits de pêche dans un cadre normalisé et réglementé.
Situé à Mohammedia Assoufla, le centre sera construit sur un terrain de 1.634 m2 avec une surface couverte de 1.439 m2 disposant de 32 étals de vente de poisson, six cuisines et six placettes non couvertes pour grillade de poisson, quatre magasins pour fleuristes, trois salles de formation, un local de production de glace, un local frigo, un local technique, un local poubelle, un hall de réception, une salle de réunion, trois bureaux et des blocs sanitaires.
Le centre des marins pêcheurs sera réalisé pour un coût de 7,9 millions de dirhams financés par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité avec l'appui financier de l'INDH.

source : http://www.map.ma

lundi 15 août 2011

Une délégation de la préfecture de Mohammedia participe à l'anniversaire de la création de la ville de Noginsk

Moscou, 15/08/11- Une délégation de la préfecture de Mohammedia est attendue, le 28 août en Russie, pour participer à la célébration de l'anniversaire de la fondation de la ville russe de Noginsk, située près de Moscou.

La préfecture de Mohammedia et Noginsk entretiennent des relations solides dans le cadre de la convention de jumelage qu'elles ont signée, indique lundi le Maire de la ville russe, Vladimir Khvatov.

Dans le cadre de cet accord, un groupe d'enfants de Noginsk avait participé à une colonie de vacances organisée à l'initiative de la préfecture de Mohammedia.

La coopération entre les deux villes a enregistré des résultats notables notamment dans le domaine social, culturel, sportif et de l'environnement, souligne M. Khvatov sur le site internet de la Mairie.

Située à proximité de la capitale russe Moscou, la ville de Noginsk devrait commémorer le 230ème anniversaire de sa création, le 28 août, précise-t-on de même de source.

source: http://www.biladi.ma

dimanche 14 août 2011

[VIDEO] La cérémonie de lancement de la distribution de denrées alimentaires a Mohammedia



La cérémonie de lancement de la répartition de denrées alimentaires aux familles démunies de Mohammedia, sous la présidence du Mfadel.

samedi 13 août 2011

Mohammedia : distribution de denrées alimentaires à six mille familles démunies

Mohammedia, 13/08/11- Un total de 6.000 familles démunies de la ville de Mohammédia a bénéficié, samedi, de l'opération de distribution de denrées alimentaires à l'occasion du mois sacré de Ramadan.

Cette initiative, pilotée par la fondation Mfadel pour les oeuvres sociales en association avec Lions Club Casablanca Oasis, a ainsi ciblé les familles nécessiteuses de différents quartiers de la cité.

Elle devra être élargie pour toucher mille autres familles et porter ainsi le nombre des bénéficiaires lors de la prochaine distribution similaire à 7.000 familles, selon les organisateurs de cette opération.

Cette initiative s'est déroulée en coordination avec les élus locaux et des acteurs associatifs ainsi que de bénévoles qui ont élaboré et distribué les formulaires et cartes pour arrêter la liste des familles bénéficiaires.

Cette opération s'inscrit dans une série d'initiatives sociales qu'a initiée la Fondation en collaboration avec le tissu associatif tant dans la ville de Mohammédia que dans les communes avoisinantes.

source: http://www.marocjournal.net

Bras de fer entre la Commune de Mohammedia et Tecmed

Le gestionnaire préposé au service de collecte des déchets avance avoir relevé «des irrégularités lors de la procédure d'attribution du marché relatif au dernier appel d'offres pour la gestion déléguée».

Le marché de gestion déléguée des services de nettoyage et de collecte des déchets ménagers et assimilés de la ville de Mohammedia a été attribué en mois de juillet à Sita El Beïda. Cette nouvelle a déclenché les foudres de Tecmed Maroc, ancien délégataire de ce marché à Mohammedia. Ce dernier dit avoir relevé «des irrégularités lors de la procédure d'attribution du marché relatif au dernier appel d'offres pour la gestion déléguée ».
«Au cours de la procédure d'ouverture des plis, le règlement de consultation n'a pas été respecté. La commission technique a jugé bon de procéder directement à l'ouverture des offres financières sans transmettre à l'ensemble des candidats la note des dossiers techniques. Ce qui constitue une atteinte majeure à l'article 18 du règlement de Consultation », indique un communiqué de l'entreprise. Ce règlement stipule qu'« après la réunion technique à huis clos, il sera procédé par la commission d'appel d'offres à la communication des notes techniques des candidats en séance publique, préalablement à l'ouverture des offres financières ».

Selon Tecmed, cette irrégularité constitue un caractère décisif pour l'attribution du marché du fait que la note technique représente à elle seule 65% dans l'évaluation de l'offre globale.Néanmoins, la commune urbaine de Mohammedia affirme que « l'article 18 a été lu et expliqué d'une manière différente par l'ancien délégataire ». D'après elle, des ingénieurs et techniciens spécialisés ont procédé à l'évaluation technique qui a pris beaucoup de temps. Après l'ouverture des plis administratifs en présence de l'Autorité locale, la Commune et les 5 entreprises en lice, la commission technique a décidé lors d'une réunion qui a rassemblé toutes les parties concernées de reporter l'annonce des notes techniques jusqu'à la proclamation finale. «L'article 18 stipule que si une entreprise est écartée, la commission doit tenir une séance à huis clos afin de lui expliquer les raisons techniques de son refus. Toutefois, l'ensemble des sociétés en lice ont été retenues durant la première phase. Aucune entreprise n'a évoqué une infraction audit article et la Commune urbaine a continué de bonne foi la procédure normale», explique un responsable à la Commune de Mohammedia. Et d'ajouter qu'après avoir reçu la réclamation de Tecmed, le président de la Commune a réuni toutes les entreprises en lice afin de leur expliquer l'article 18 et leur confirmer la transparence totale de la procédure en question.

Cette initiative n'a pas satisfait les responsables de Tecmed qui jugent que «l'irrégularité soulevée entache la procédure des impératifs de transparence et d'égalité requis ainsi que la procédure de passation de l'appel d'offres d'un vice de forme conséquent ». Pis, l'ancien délégataire nie avoir reçu une réponse convaincante de la part de la commune : «Tecmed Maroc a fait part de ce manquement à l'autorité délégante 5 jours avant l'attribution du marché, le 5 juillet. A ce jour, sans réponse cohérente et justifiée de la part de l'autorité délégante, l'entreprise se verrait dans l'obligation de s'appuyer sur l'article 47 du décret du 5 février 2007 relatif au code pour les marchés publics pour réclamer la suspension de la procédure ». Face à ce bras de fer, qui date depuis longtemps, entre la ville de Mohammedia et Tecmed Maroc, le dossier a été soumis à l'autorité de tutelle afin de trouver une solution. « L'ancien délégataire a failli à ses engagements dans son contrat de délégation laissant Mohammedia devant des problèmes énormes de ramassage d'ordures. Il y avait des problèmes de machines, de bacs ordures et d'absence de balayeurs. Et malgré cela, il veut relancer ce marché. Le destin de toute une ville ne doit pas être mis entre les mains d'une telle entreprise», affirme un responsable à la Commune urbaine de Mohammedia. Et de préciser que le plan de travail et la vision de Sita El Beïda ainsi que son programme de création d'emploi ont répondu à toutes les normes fixées par un expert agréé choisi pour cette mission.

Historique du problème

«Tecmed Maroc, dans une situation de force majeure, se trouve contrainte de mettre en application l'article 54 du cahier des charges qui précise : que « […] sont assimilés à la Force Majeure: guerre ou émeute ; catastrophes naturelles ; l'impossibilité d'accès au centre de transfert ou à la décharge […] ». C'est ce qu'a annoncé l'ancien délégataire quand il envisageait la résiliation expresse du contrat de gestion déléguée avec la commune de Mohammédia, et ce, à partir de 23 mai 2011. Cette entreprise a menacé de résilier son contrat avec la commune de Mohammédia, en raison de l'état «catastrophique» de la décharge actuelle qui représente notamment un véritable danger pour les citoyens. Le délégataire a insisté, à l'époque, sur le fait que la situation du dépotoir actuel est catastrophique. «La décharge de la ville est inexploitable depuis le mois d'avril 2010 et présente des problèmes récurrents au détriment des citoyens », avait-il indiqué. Il déplorait la saturation de l'espace de stockage, l'inaccessibilité à la décharge, les glissements et submersions des véhicules de collecte, l'immobilisation et dégradation des véhicules de collecte, ainsi que l'absence d'une gestion et d'un système d'exploitation régulier de la décharge.

«L'ensemble de ces difficultés entrave d'une part, la collecte régulière des ordures ménagères, avait indiqué le délégataire, d'autre part, il empêche la société Tecmed Maroc d'honorer ses engagements vis-à‐vis des citoyens de Mohammédia et d'assurer les impératifs d'hygiène et de propreté pour la ville. ». Toutefois, des pourparlers ont été engagés entre Tecmed et la Commune urbaine de Mohammedia. Selon Mohamed M'Fadel, le président de la comune de Mohammédia « une sortie de crise semblait avoir été trouvée. Une plateforme faisant office de décharge avait été ouverte du côté de la commune de Bouznika qui permettra de désengorger la décharge de Mohammedia et assainir les différents quartiers de la ville».

source: http://www.lematin.ma

Vers un règlement du problème des ordures

Un nouveau délégataire a remporté l'appel d'offres pour la gestion de la collecte des ordures. Sita Al Beida sera opérationnelle à partir de novembre 2011.

Le courant ne passe plus entre la Commune urbaine de Mohammedia et Techmed, société délégataire chargée de la collecte des ordures. Les problèmes continuent de se poser avec acuité, engendrant une sérieuse entrave à la collecte des ordures ménagères. Les habitants sont préoccupés par l'état actuel de la situation au niveau de nombreux points de la ville, où s'entassent pêle-mêle des ordures, constituant une véritable menace pour la santé. Les arguments des uns et des autres n'ont pas suffi pour trouver une issue, une sortie de crise. Sans épiloguer sur ce feuilleton qui exaspère les habitants, le plus important aujourd'hui est de sauvegarder la réputation de la ville. Lors d'un point de presse, Mohamed M'Fadel, président de la commune urbaine de Mohammedia, entouré des membres chargés du dossier de la propreté de la ville, a précisé que «l'essentiel et le plus important pour n'importe qu'elle société chargée de la collecte des déchets ménagers est d'honorer ses engagements, d'assurer les conditions d'hygiène et de propreté de la ville et de respecter le cahier de charge». Pour éviter les problèmes et mettre fin à la situation actuelle, a-t-il souligné, la commune a lancé un appel d'offres en conformité avec les directives du ministère de tutelle. À noter que tous les candidats ont tous été retenus, et ce pendant toutes les étapes de la procédure. Le résultat définitif de l'appel d'offres s'est basé sur les offres techniques et financières des candidats.

De ce fait, l'offre avantageuse de Sita El Beida lui a permis d'être de remporter l'appel d'offres. Ainsi, ce nouveau prestataire succédera à Tecmed et entrera en fonction à partir du 1er novembre 2011. «Nous avons insisté pour que le futur délégataire prenne en charge tous les aspects de la propreté et assure une meilleure collecte. En ce qui concerne le paiement des droits dus à Tecmed, la commune s'engage à régler les dettes réelles et reconnues», a précisé le président de la commune urbaine de Mohammedia. Par ailleurs, il faut rappeler que la décharge «Mesbahiat», source de pollution et de problèmes divers, a été fermée de manière définitive depuis plus d'un mois. Aussi, afin de faciliter la tâche au nouveau prestataire, une plateforme a été mise en place pour acheminer les déchets vers un espace approprié à Bouznika. C'est ainsi que la propreté, l'éclairage, les espaces verts, la voirie, les routes, les rues, etc., restent au centre des préoccupations.

Parallèlement, les questions qui se posent aujourd'hui concernent les critères de sélection du nouveau protestataire, le coût et la durée du contrat, la maintenance, la situation des anciens employés de Tecmed chargés de la collecte à Mohammedia, ainsi que le contrôle et le suivi rigoureux pour éviter de retomber dans la même problématique. À ce propos, Mohamed M'Fadel a affirmé que toutes les dispositions avaient été prises pour que le secteur vital de nettoiement ne connaisse plus de carence ni de défaillances. «Nous avons insisté sur le respect strict des dispositions du cahier des charges. Sur le plan social, les employés de Tecmed seront repris par le nouveau prestataire. De même, la commune veillera au contrôle du tonnage des déchets et exigera une prestation de qualité s'étendant aux divers points de la ville. Sur le plan de la maintenance, la nouvelle société de collecte des ordures devra veiller au bon fonctionnement de son matériel. Quant au coût de l'opération, il avoisine les 30 millions de DH par an, à travers un contrat d'une durée de 7 ans», conclut-il. Par ailleurs, il est à noter que Mohammedia produit plus de 47.000 tonnes de déchets par an, avec une variation admise de plus ou moins de 5%. Les déchets sont acheminés vers Bouznika.

Fiche technique

Filiale de Suez Environnement, Sita El Beida et sa filiale Sita Maroc s'appuient sur les compétences de plus de 2.000 collaborateurs dans les domaines de la collecte, du tri et du recyclage des déchets, de la valorisation biologique et énergétique, du stockage des déchets ménagers et industriels, de la propreté urbaine et industrielle. La gestion des déchets étant un enjeu majeur pour les collectivités, la société effectue la collecte des déchets ménagers et industriels, le tri, le recyclage, la valorisation des déchets et le traitement de déchets industriels dangereux. Pour chacune des problématiques, Sita essaye de proposer des solutions sur mesure. L'expérience acquise depuis 2004 serait à même d'assurer une réactivité et une connaissance optimale des enjeux propres aux collectivités.

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mercredi 10 août 2011

Mohammedia/Gestion des déchets Tecmed conteste l’appel d’offres


TECMED, l’actuel gestionnaire des déchets ménagers à Mohammedia, a du mal à avaler la pilule. La passation du marché relatif à cette prestation au profit du français Sita El Beida le mécontente. Son contrat avec la commune urbaine de Mohammedia arrivera, en effet, à échéance le 31 octobre 2011.

Suite à l’attribution du nouveau marché, l’espagnol Tecmed conteste l’appel d’offres (n° 15/2011 CUM) relatif au renouvellement du contrat de gestion déléguée. La décision de la commune a été annoncée le 5 juillet dernier au profit de la filiale du groupe Suez Environnement. Sita El Beida devrait ainsi démarrer ses prestations le 1er novembre prochain pour une durée de 7 ans. Le contrat a été remporté pour un montant d’investissement de 30,2 millions de DH par an, sachant qu’elles étaient au total cinq sociétés à avoir soumissionné à cet appel d’offres : Sita El Beida (France), Tecmed (Espagne), Averda (Liban), SOS Déchets (Maroc) et Casa Technique (Maroc).

Pour manifester son mécontentement, Tecmed a adressé une lettre à l’autorité délégante dans laquelle elle dénonce « le manquement et l’irrégularité qu’elle a relevés lors de la passation de ce marché public ». « Au cours de la procédure d’ouverture des plis, le règlement de consultation n’a pas été respecté », souligne le management de Tecmed. « La commission technique a jugé bon de procéder directement à l’ouverture des offres financières sans transmettre à l’ensemble des candidats la note des dossiers techniques ». Ce qui constitue, toujours selon l’actuel délégataire, une enfreinte majeure à l’article 18 du règlement de consultation qui stipule qu’« après la réunion technique à huis clos, il sera procédé par la commission d’appel d’offres à la communication des notes techniques des candidats en séance publique, préalablement à l’ouverture des offres financières ». Tecmed considère que « cette irrégularité est conséquente et décisive dans la procédure de passation d’un marché public, du fait que la note technique représente, à elle seule, 65% dans l’évaluation de l’offre globale ». Dans sa réponse au délégataire espagnol, le président de la commune urbaine de Mohammedia, Mohamed Mfadel, assure que « l’étude technique de tous les dossiers a été réalisée dans la transparence et l’impartialité totale », ajoutant que « l’ensemble des candidats à l’appel d’offres en question ont été retenus suite à l’étude et l’examen des dossiers de recevabilité et techniques afférents à toutes les sociétés soumissionnaires ».
Mfadel rappelle, à son tour, les dispositions de l’article 18 du règlement de consultation qui stipule que « les délibérations relatives à l’évaluation des offres demeureront strictement confidentielles et que les candidats écartés au stade de l’évaluation technique recevront notification du rejet de leur offre ». Pour ce qui est de la communication des notes techniques, le président de la commune précise que « les résultas affichés préalablement à l’ouverture des offres financières ne concernent que les candidats écartés et non ceux retenus pour la deuxième étape ». D’autre part et conformément à l’article 43 du décret du 5 février 2007 relatif au code des marchés publics, « aucun renseignement concernant l’examen des plis et l’évaluation des offres ne doit être communiqué aux soumissionnaires tant que les résultats des offres n’ont pas été affichés dans les locaux du maître d’ouvrage après achèvement des travaux de la commission d’appel d’offres », est-il ajouté.

Rappelons que depuis le début de l’année, le torchon brûle entre Tecmed et la commune de Mohammedia au point d’arriver à la résiliation du contrat. La somme des impayés de la ville a atteint plus de 48,6 millions de DH en janvier dernier.

A ce moment, la commune reprochait à Tecmed une mauvaise qualité des prestations. En mai 2011, la société espagnole annonce qu’elle ne peut plus assurer le service du fait que la décharge n’était plus accessible et que l’espace de stockage était saturé. La résiliation du contrat avait été suspendue suite à des arrangements conclus avec la ville (voir aussi L’Economiste du 20 mai et 10 juin 2011).

source: http://www.leconomiste.com

 
Crée par Mostafa AKKOUCHI